mercredi 25 janvier 2012

Voilà, c’est fini…

La sentence est tombée. L’équipe de France de Handball ne réalisera pas le doublé cette année. Battue 29-22 par nos meilleurs ennemis croates, les français sont donc définitivement éliminés de l’Euro serbe. Les « experts » ont fait illusion 40 minutes durant, puis se sont complètement écroulés. Les raisons de cet échec, à la fois individuel et collectif, sont nombreuses.



Karabatic et la défense aux abois

La première explication est le rendement extrêmement faible des cadres, ceux qui avaient pour habitude de nous faire gagner ce genre de match. En première ligne, notre Zidane du Hand, Nikola Karabatic. Le demi-centre de Montpellier n’a pas existé durant cet Euro au point de se demander si ce n’était pas un sosie plombier qui jouait à sa place.Mais mettre cet échec exclusivement sur le dos de Karabatic est trop facile. Didier Dinart, le meilleur défenseur au monde dixit bon nombres de spécialistes, à été un ton en dessous. Mais si Dinart a été en dessous, Fernandez était lui au fond du trou. Même si  pour ce dernier des raisons familiales expliquent en partie ses performances.

Dans ce match crucial pour notre survie, Thierry Omeyer se devait de sortir un grand match. Ce qu’il a fait… jusqu’à la 40ème minute. Car si mes comptes sont bons, à partir de ce moment là, il n’a sorti qu’une seule parade. C’est du suicide pur et simple.

Mais en d’autres temps, lorsque nos individualités n’étaient pas dans le match, le collectif les y remettait petit à petit. Mais dans cet Euro, le collectif a été inexistant. En première lieu, notre défense. Ce qui fût notre point fort durant de longues années, était cette fois aux abonnées absentes. Trop de largesses, manque d’agressivité, erreurs individuelles… malheureusement, la liste est longue.

Ne pas cracher dans la soupe trop vite...

Dans ce raz-de-marée de critiques,  il ne faut pas oublier une chose. Cette équipe est la plus grande qu’est connu le sport collectif français. Et de loin.  Il ne faut alors pas tirer de conclusions hâtives et leur laisser une seconde chance. De plus, cet échec peut être également mis sur le compte du manque de motivation, car les Jeux Olympiques arrivent à grands pas. Et une victoire lors de la plus prestigieuse compétition remettrait les pendules à l’heure. Pour de bon.

Aller les bleus.

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