La sentence est tombée. L’équipe
de France de Handball ne réalisera pas le doublé cette année. Battue 29-22 par nos
meilleurs ennemis croates, les français sont donc définitivement éliminés
de l’Euro serbe. Les « experts » ont fait illusion 40 minutes durant,
puis se sont complètement écroulés. Les raisons de cet échec, à la
fois individuel et collectif, sont nombreuses.
Karabatic et la défense aux abois
La première explication est le
rendement extrêmement faible des cadres, ceux qui avaient pour habitude de nous
faire gagner ce genre de match. En première ligne, notre Zidane
du Hand, Nikola Karabatic. Le demi-centre de Montpellier n’a pas existé durant
cet Euro au point de se demander si ce n’était pas un sosie plombier qui jouait
à sa place.Mais mettre cet échec
exclusivement sur le dos de Karabatic est trop facile. Didier Dinart, le
meilleur défenseur au monde dixit bon nombres de spécialistes, à été un ton en
dessous. Mais si Dinart a été en dessous, Fernandez était lui au fond du trou.
Même si pour ce dernier des raisons
familiales expliquent en partie ses performances.
Dans ce match crucial pour notre
survie, Thierry Omeyer se devait de sortir un grand match. Ce qu’il a fait…
jusqu’à la 40ème minute. Car si mes comptes sont bons, à partir de
ce moment là, il n’a sorti qu’une seule parade. C’est du suicide pur et simple.
Mais en d’autres temps, lorsque nos
individualités n’étaient pas dans le match, le collectif les y remettait petit
à petit. Mais dans cet Euro, le collectif a été inexistant. En première lieu,
notre défense. Ce qui fût notre point fort durant de longues années, était
cette fois aux abonnées absentes. Trop de largesses, manque d’agressivité,
erreurs individuelles… malheureusement, la liste est longue.
Ne pas cracher dans la soupe trop vite...
Dans ce raz-de-marée de
critiques, il ne faut pas oublier une
chose. Cette équipe est la plus grande qu’est connu le sport collectif
français. Et de loin. Il ne faut alors
pas tirer de conclusions hâtives et leur laisser une seconde chance. De plus,
cet échec peut être également mis sur le compte du manque de motivation, car
les Jeux Olympiques arrivent à grands pas. Et une victoire lors de la plus
prestigieuse compétition remettrait les pendules à l’heure. Pour de bon.
Aller les bleus.
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